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Protéger la biodiversité, un enjeu majeur pour le Val d’Amour

Lancé en septembre 2022 dans le Val d’Amour, l’Atlas de la Biodiversité Intercommunal (ABI) livre cet été ses premiers résultats. Cette démarche volontaire vise à repérer et à recenser les espèces animales et végétales qui peuplent notre territoire dans le but non seulement de mieux les connaitre, mais aussi de les valoriser et de les protéger. Dirigée par la communauté de communes, cette initiative s’appuie sur des experts pluridisciplinaires ainsi que sur les citoyens.  

L’Atlas de la biodiversité livre ses premiers résultats 

Un Atlas de la biodiversité consiste en des inventaires concernant la flore, la faune et l’entomofaune (insectes) d’un territoire donné, en l’occurrence le Val d’Amour.

C’est principalement au cours de l’année 2023 que partenaires et citoyens volontaires ont cartographié les habitats pour ensuite identifier et recenser les espèces présentes sur notre territoire.  

Cette campagne d’inventaires, qui doit s’achever en été 2024, livre ses premiers résultats. Elle a permis de recenser un nombre important d’espèces : 

  • 57 espèces de papillons de jour, dont 7 à enjeux de conservation 

  • 35 espèces de libellules, dont 4 à très fort enjeu de conservation 

  • 12 espèces d'amphibiens, dont 5 à très fort enjeu de conservation 

  • 8 espèces de reptiles 

  • 38 espèces d'orthoptères (ordre des criquets et sauterelles), dont 1 à très fort enjeu de conservation 

  • 137 espèces d'oiseaux, dont au moins 31 se reproduisant sur le territoire 

Même si ces données renforcent et mettent à jour nos connaissances sur la biodiversité du Val d’Amour, elles ont également donné lieu à quelques surprises. Ainsi, alors qu’il n’avait pas été observé depuis la fin des années 1990, le triton crêté a été redécouvert sur deux points d’eau de Villers-Farlay.  

Les inventaires ont également mis en exergue une importante densité de population de pics, notamment dans les massifs forestiers de Chaux et de l’Argançon. Et des espèces peu présentes au niveau national, comme le pic cendré et le pic épeichette, sont observées dans le Val d’Amour.  

Enfin, alors qu’elles étaient présentes sur plus de la moitié des communes du Val d’Amour, en 2023, seuls 6 villages comptent encore des chevêches d’Athéna, rapaces nocturnes dont les effectifs sont en nette diminution. 

Cet automne, l’ensemble de ces données feront l’objet d’analyses et de synthèses par des experts. L’Atlas de la biodiversité sera rendu public à travers un document mettant en valeur les espèces et les habitats présents sur le Val d’Amour. Un document technique destiné aux partenaires de l’Atlas et aux élus servira quant à lui de base aux prises de décision à venir, notamment en matière d’aménagement du territoire et de prise en compte de la biodiversité. 

Au côté de la LPO pour protéger la nature 

La réalisation d’un Atlas de la biodiversité mobilise de nombreux acteurs aux spécialités complémentaires. Inventaires, analyses des données, mais aussi sensibilisation du public et conseils aux pouvoirs publics sont ainsi réalisés par différents partenaires comme les fédérations de pêche et de chasse du Jura, les conservatoires d’espaces naturels et de botanique nationale de Franche-Comté, la chambre d’agriculture départementale… ou encore la LPO BFC (Ligue de Protection des Oiseaux de Bourgogne-Franche-Comté). 

Cette association de protection de la nature s’investit dans la réalisation de plusieurs Atlas de la biodiversité, dans le Val d’Amour, mais aussi à Belfort, dans le Doubs, sur la communauté de communes du Val de Gray, etc. « Les ABC/ABI (Atlas de la biodiversité Communaux/Intercommunaux, ndlr) ont pour objectif l’amélioration de la connaissance et des actions sur un territoire. Comme toutes les associations de protection animale, la LPO est naturellement concernée », explique Alexis Veldeman, chargé d'études et référent Refuges LPO en Franche-Comté. « L’ABI du Val d’Amour est un projet à assez grande échelle, qui nous permet d’aider les élus et d’accompagner les politiques publiques. Sur le Val d’Amour par exemple, nous travaillons sur les zones humides, des habitats à forts enjeux, et cherchons des moyens de les protéger et de les valoriser. » 

La LPO mène également des inventaires participatifs concernant des espèces patrimoniales et à enjeux, comme l’hirondelle de fenêtres, la chevêche d’Athéna et l’effraie des clochers. Cette dernière « est empêchée de nicher, car on pose des grillages pour protéger les clochers, détaille Alexis Veldeman. Or, il est possible de réaliser des aménagements pour laisser ces rapaces nicher et élever leur progéniture. » 

L’association organise par ailleurs des animations pour sensibiliser le grand public et les scolaires aux questions liées à la biodiversité et à sa préservation. Elle rencontre également les élus pour leur donner informations et pistes de réflexion. 

La LPO est aussi à l’origine d’une plateforme web de science participative : www.faune-bfc.org. Après avoir créé un compte en ligne, vous pouvez vous aussi saisir des observations naturalistes pour enrichir cette vaste base de données destinée à mieux connaitre et protéger la nature. 

« Avant 2022, nous n’avions pas de grandes connaissances sur la biodiversité »
Christian Vuillet, Membre du bureau en charge du syndicat mixte Doubs-Loue et Maire de Santans.

Quels sont les principaux objectifs de l’Atlas de la biodiversité ? 

Tous les Atlas communaux et intercommunaux menés en France poursuivent trois objectifs principaux. Le premier consiste à mieux connaitre la biodiversité du territoire afin de la préserver et de la protéger. Ensuite, cette démarche vise à sensibiliser et à inclure les acteurs socio-économiques du territoire dans la préservation de la biodiversité. Enfin, elle nous permet d’intégrer les enjeux liés à la biodiversité dans les projets d’aménagement du territoire. Par exemple, les résultats de l’Atlas peuvent nous mener à créer des trames vertes et bleues. 

Comment la communauté de communes gère-t-elle ce projet ? 

La communauté de communes assure la coordination du projet et je fais le lien entre les différents acteurs qui participent à la réalisation de l’Atlas. En effet, celui-ci fait intervenir de nombreux partenaires, qui gèrent les inventaires, leurs analyses et les travaux de synthèse. Par ailleurs, le projet est financé par l’OFB, l’Office Français de la Biodiversité. Enfin, la communauté de communes valorise cette démarche, par exemple en communiquant auprès du grand public sur les enjeux de l’Atlas et de la préservation de la biodiversité. 

Quelle importance revêt l’Atlas de la biodiversité pour l’intercommunalité ? 

Avant 2022, nous n’avions pas de grandes connaissances sur la biodiversité. Or, il faut repérer cette biodiversité, pour savoir ce qui existe et la suivre sur du plus ou moins long terme. En effet, grâce à l’Atlas, nous avons pu identifier certains enjeux, notamment au niveau des zones humides du territoire. Il nous permet également d’anticiper les lois en matière de protection de l’environnement, ce qui est essentiel pour la révision du PLUi (Plan Local d’Urbanisme intercommunal, ndlr). Cette démarche nous aide également à sensibiliser le public aux questions de la biodiversité et de l’environnement. » 

Quelques espèces phares 

La cigogne noire

(Ciconia nigra)

Plus petite et plus farouche que sa cousine de couleur blanche, la cigogne noire fait partie des espèces menacées. En 2012, alors que l’on comptait moins de 60 couples en France et pour la première fois depuis plus de 30 ans, un nid avait été repéré dans la forêt de Chaux. Depuis, la cigogne noire en est un des emblèmes. L’oiseau aime particulièrement les grands massifs forestiers, peu peuplés, avec des zones humides et des ruisseaux.  

Le triton crêté

(Triturus cristatus)

Espèce protégée d’amphibien, ce grand et robuste triton de 14-16 cm a été redécouvert dans des mares à Villers-Farlay à l’occasion de la réalisation de l’ABI. Il doit son nom à la crête qui orne le dos du mâle lors de la période nuptiale. Le triton crêté est considéré comme une espèce « parapluie » : les démarches entreprises pour prendre soin de son habitat, en l’occurrence des mares profondes et ensoleillées, profitent à de nombreuses autres espèces animales et végétales. 

L’apron du Rhône

(Zingel asper)

Ce poisson d’eau douce est endémique du bassin Rhône-Méditerranée-Corse et de quelques cours d’eau tels que le Doubs et la Loue. Il est menacé sur l’ensemble de son bassin versant et est quasiment en voie d’extinction. Sa présence à Chissey-sur-Loue est par conséquent jugée exceptionnelle. Il est un bon indicateur de la qualité de l’eau.  

Le cuivré des marais

(Lycaena dispar)

Ce petit papillon de jour est une espèce protégée. Le cuivré des marais, comme son nom l’indique, affectionne les zones humides, de préférence en plaine. Dans le Val d’Amour, il aime particulièrement les prairies de Mouchard et de Pagnoz où il trouve une grande quantité de fleurs, essentiel pour satisfaire ses besoins en pollen. 

Allez à la rencontre de la biodiversité du territoire 

L’Atlas de la biodiversité est aussi une aventure citoyenne. En 2023, avec les inventaires participatifs, de nombreux volontaires ont contribué à accroitre nos connaissances sur l’effraie des clochers d’une part et sur l’hirondelle des fenêtres d’autre part. Des recensements d’écrasements d’amphibiens ont également permis de repérer les points chauds pour ces espèces. 

Organisés sur le Val d’Amour, plusieurs événements visent aussi à sensibiliser la population aux enjeux de la biodiversité. Des balades « Nature » permettent ainsi d’aller à la rencontre des espèces animales et végétales du territoire en compagnie d’experts. Des animations sont par ailleurs régulièrement organisées dans les accueils de loisirs gérés par la collectivité. Des associations de protection de l’environnement sont également présentes lors de la Journée de la Randonnée pour présenter leurs actions et expliquer au public l’importance de protéger notre biodiversité. 

Pour connaitre les prochains événements en lien avec l’environnement qui auront lieu sur le Val d’Amour, rendez-vous sur le site internet de la communauté de communes. 

Et dans nos jardins, que peut-on faire pour la biodiversité ? 

La communauté de communes proposera bientôt un plan d’action pour accompagner et favoriser la biodiversité dans les jardins. En attendant, voici quelques conseils : 

  • Conseil n°1 : accueillir la faune.  

Pour que petits animaux et insectes trouvent refuge dans votre jardin, ménagez-leur des abris naturels. Un tas de bois servira aux hérissons tandis qu’un amas de pierres accueillera les lézards. Les haies diversifiées sont idéales pour les oiseaux. Ces derniers peuvent aussi être logés dans des nichoirs, adaptés à leur espèce et correctement placés, c’est-à-dire ni trop au soleil ni trop à l’ombre, et surtout, à un endroit qu’un chat ou tout autre prédateur ne saurait atteindre. Evitez également de tondre trop souvent et à ras votre pelouse. Et multipliez les plantes avec des floraisons espacées dans le temps pour satisfaire les insectes pollinisateurs sur la durée. 

  • Conseil n°2 : jardiner sans produits phytosanitaires (pesticide, fongicide, désherbant…) 

Pour y arriver, misez d’abord sur des plantes locales, adaptées à nos sols et à notre climat. Puis, faites appel à la biodiversité. Avec des plantes et des animaux auxiliaires, vous pouvez lutter contre les maladies et les ravageurs. Par exemple, les coccinelles vous débarrassent des pucerons, les oiseaux, des chenilles et les hérissons, des limaces. Alternez les cultures pour ne pas épuiser le sol. Associez aussi des espèces différentes et aux bénéfices mutuels. L’œillet d’Inde protège ainsi de nombreux légumes des insectes et des nématodes, tout comme le cerfeuil, la capucine ou encore le basilic.  

  • Conseil n°3 : privilégier le paillage naturel 

Pour protéger vos plantes et éviter le développement d’herbes non désirées, oubliez le plastique, le bioplastique et le paillage minéral. Préférez le paillage fait-maison, à base de tonte de gazon, de feuilles mortes, de branches de haies broyées… Dans le commerce, vous pouvez aussi acheter du paillage naturel fait de copeaux de bois, d’écorces de pin, de paille de céréales… Il existe aussi des géotextiles naturels en chanvre d’origine France.  

  • Conseil n°4 : préférer les espèces végétales indigènes aux plantes exotiques 

Les plantes locales sont adaptées à notre climat, aux sols et à la pluviométrie, mais aussi aux autres espèces végétales et animales locales. Elles demandent moins d’entretien et d’arrosage que des plantes exotiques et s’intègrent plus facilement à l’environnement. Certaines plantes exotiques peuvent aussi devenir envahissantes, comme la renouée du Japon, l’arbre aux papillons, les bambous… Et en achetant local, vous participez à l’économie du territoire. 

  • Conseil n°5 : limiter les éclairages extérieurs 

La pollution lumineuse est néfaste pour les espèces animales et végétales, et ce, même dans votre jardin. Chauve-souris, papillons de nuit et autres espèces animales ont besoin de calme et d’obscurité pour vivre. Et il en va de même pour de nombreuses plantes, qui ont besoin de l’alternance jour-nuit pour se développer. Ainsi, pour limiter les éclairages, il est conseillé de privilégier les couleurs ambrées jaunes/oranges et d’éclairer uniquement les surfaces utiles. Les éclairages extérieurs ne doivent pas être tournés vers le ciel et déborder exagérément de leur cible. Enfin, la quantité maximum de lumens autorisée en agglomération est de 35/m² et de 25/m² hors agglomération. 

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