A quoi servent les trames écologiques ?
L’urbanisation et les pratiques intensives morcellent et fragmentent les milieux naturels, à tel point qu’animaux et végétaux se retrouvent prisonniers, peinent à se déplacer et ne peuvent plus assurer leur survie. La trame verte et bleue (TVB) vise à maintenir et restaurer des espaces d’échanges pour les espèces animales et végétales. Ces corridors et ces réservoirs leur permettent de circuler, de s’alimenter, de se reposer, etc. Pour s’adapter aux besoins de davantage d’espèces en danger, d’autres trames ont vu le jour, comme la trame noire et la trame turquoise.
Une démarche aux nombreux bénéfices
La préservation et la restauration sont bénéfiques aux espèces animales et végétales, mais aussi à l’être humain :
La trame verte est composée de haies, de bosquets, de boisements, etc. : elle sert au déplacement de la faune et de la flore terrestres. Elle protège également les cultures du vent, limite l’érosion des sols, accueille une faune utile aux agriculteurs, fournit du bois de chauffe, etc.
La trame bleue est composée de cours d'eau, de mares, etc. : elle sert au déplacement de la faune et de la flore aquatiques. Elle participe aussi à réduire les risques d’inondation, à améliorer la qualité de l’eau, à constituer des réserves d’eau, etc.
La trame noire : elle sert au déplacement des espèces nocturnes. En préservant l’alternance jour/nuit et en réduisant les pollutions lumineuses, elle contribue à la santé tout en permettant l’observation du ciel.
La trame turquoise : elle est dédiée aux zones humides, des espaces naturels qui connectent la terre et l’eau.
Des actions privées et publiques sont aujourd’hui menées pour préserver et restaurer ces trames.
Engagée depuis de nombreuses années dans la préservation et la restauration des cours d’eau, la communauté de communes a également mis en place une protection des trames vertes dans le cadre de sont PLUi. Aujourd’hui, les trames vertes identifiées sont protégées et doivent faire l’objet d’autorisation pour tous travaux.